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Une bouteille à la mer...

Il s’agit d’un appel à l’aide singulier, d’un petit mot accroché sur des vêtements dans une boutique d’Istanbul sur lequel on pouvait lire : « J’ai fabriqué cet article que vous vous apprêtez à acheter mais je n’ai pas été payé ».

Ce message de désespoir et de détresse a été accroché aux vêtements vendus par la marque Zara par les ouvriers turques eux-mêmes. D’autres marques comme Mango ou Next vendent des vêtements fabriqués par la société Bravo qui employait ces ouvriers et qui a fermé du jour au lendemain. Cette société doit trois mois de salaires à ses employés.

Ce fait nous alerte une nouvelle fois sur les conditions de travail des ouvriers du textile dans le monde. Certaines enquêtes récentes révèlent que des enfants et des réfugiés syriens travaillent actuellement en Turquie par l’intermédiaire de sous-traitants pour des grandes marques de prêt à porter.

C’est révoltant et on se demande comment nous, nous pouvons faire

pression sur ces entreprises ? En les boycottant ? Pourquoi pas, mais c’est quasiment impossible, il suffit de regarder les étiquettes de fabrication des vêtements que nous achetons pour se rendre compte qu’ils sont à 90% fabriqués au Bangladesh, en Turquie, en Malaisie… Sans un boycott global, assumé et durable, à l'échelle mondiale, les individus eux-mêmes ne pourront pas faire pression sur ces sociétés qui engagent des enfants, des femmes, des hommes, dans des conditions qui ne respectent pas la dignité de chacun.


Ce sont aux enseignes du prêt à porter d’agir efficacement car elles ont ce pouvoir. Ne pourraient-elles pas véritablement s’engager et s’assurer que les produits qu’elles vendent sont fabriqués dans des conditions équitables ?

Une pétition pour réclamer la rémunération de ces ouvriers est en ligne et a déjà rassemblé vingt mille personnes, sur change.org.

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