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Le combat des femmes libanaises

En cette journée internationale des droits des femmes, un focus sur le combat des femmes libanaises.



Au pays du Cèdre, la balance politique penche toujours nettement en faveur des hommes. A la fin de 2016, le gouvernement de Saad Marini comptait une seule femme sur 30 ministres et un homme à la tête du ministère d’Etat aux Droits de la femme.


Alors quel avenir pour les femmes dans la société libanaise ?

Les femmes libanaises veulent accéder à la citoyenneté complète en participant réellement à la vie politique et à la gestion du pays. Elles revendiquent le quota de 30% dans le prochain parlement pour faire changer la situation.

Le Liban est l’un des seuls pays arabes avec le Qatar et Oman, à n’avoir pris aucune mesure en ce sens et il est le 143ème pays sur 144 en matière de représentation politique des femmes (selon le Forum Economique Mondial). A la veille des législatives de mai 2017, le Liban qui se veut pionner de la démocratie devra proposer une nouvelle loi électorale qui permette de renouveler la classe politique.

Le quota et la réforme électorale sont indispensables pour que les choses s’améliorent pour les femmes du Liban mais il s’agit d’un processus à long terme qui requiert un changement de la mentalité de cette société patriarcale.


Une mobilisation grandissante

L’association Loubnanioun par exemple milite pour l’adoption d’un quota féminin dans toute nouvelle loi électorale avec l’appui des partis. Le but est d’obtenir le droit de voir les femmes représentées équitablement dans les différents partis. Si ce quota n’est pas fixé, les militantes sont prêtes à boycotter le scrutin de mai 2017.

Une autre association Lebanese League for Women in Business (LLWB) a lancé une initiative à l’automne 2016 pour améliorer la représentation des femmes dans l’entreprise. Il s’agit d’une association socio-économique qui réunit les femmes professionnelles en leur fournissant une plateforme pour échanger, partager des expériences, et développer leurs compétences.

Il faut savoir qu’au Liban une grande partie des sociétés sont familiales et dans ces entreprises on considère souvent que la femme n’est pas assez qualifiée. En plus les femmes en politique ou dans les entreprises doivent faire face à des obstacles culturels, sociaux et à des partis sexistes.

Toutes ces questions sont maintenant mieux relayées par les associations, par les journaux, et par les réseaux sociaux, espérons que cela va créer un nouvel élan et des changements durables pour les femmes qui veulent accéder à des fonctions...

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