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"La question palestinienne" : épisode 2

La nature caractéristique, son agriculture ancestrale et le patrimoine architectural ne sont pas les seules richesses de ce pays, d'autres domaines sont à découvrir. C'est l'objet de ce deuxième épisode.


La Palestine, c’est aussi des hommes et des femmes avec des rêves de vie qu’ils soient sportifs ou culturelles.

Il existe une équipe de football féminin dans ce pays et chaque jour ces jeunes femmes relèvent le défi de braver les traditions et les obstacles. Il n’existe qu’un stade international et il se trouve à al-Ram, ville palestinienne coupée de Jérusalem par le mur de séparation. La première équipe féminine a été formée en 2009 et aujourd’hui, quatre équipes évoluent sur un terrain et une douzaine en salle, on estime à environ 400 filles de plus de 14 ans qui pratiquent ce sport en Cisjordanie. On peut dire que le football palestinien poursuit sa progression malgré de grandes difficultés techniques comme la l'accès à des équipements et de matériels.

Les joueuses de base-ball de Gaza ne sont pas en reste, elles veulent représenter la Palestine et montrer au monde que les femmes peuvent faire du sport dans cette région.


Un peu de musique ? La musique palestinienne est un sous-genre de la musique arabe, et peut s'apparenter à la musique libanaise ou bien encore à la musique syrienne. Pour la découvrir, voici deux suggestions : Le Trio Joubran & Rim Banna.

La musique palestinienne est une tradition, elle est très proche de la musique syrienne et libanaise. Certains groupes comme Ramallah Underground n’hésitent pas à revendiquer une musique sous influence israélo-américaine.

Compte tenu du contexte, les artistes palestiniens vivent leur art comme un acte de résistance aux conflits. Bien souvent ils sont plus connus à l’étranger qu’en Palestine. On peut le comprendre car l’art n’est pas une priorité pour les palestiniens qui ont tant de problèmes à résoudre au quotidien.


Cependant une vraie scène artistique existe à Ramallah, elle est implantée à l’International Academy of Art où vivent de nombreux artistes. Cette académie a par ailleurs œuvré au déroulement du festival Palest’In and Out à Paris. Amer Shomali est un artiste dont les œuvres (notamment « The Icon ») sont exposées dans de grands musées internationaux. D’autres artistes font vivre la Palestine dans le monde grâce à leurs créations comme le poète Mahmoud Darwich, et plusieurs jeunes artistes (Jawfik Gebreel, Bushra Shanan et Belal Khales) ont eu l’idée de transformer les images de bombardement pour rendre hommage aux victimes. L’idée cette fois est de refléter la réalité des palestiniens à travers l’art.


En 2016, cinq artistes ont exposé à l’Institut du monde arabe à Paris, on a pu y voir les installations vidéo et le documentaire « Infiltrators » de Khaled Jarrar ou les œuvres de Larissa Sansour très inspirées par la science-fiction, ou encore les étranges sculptures de Mona Hatoum. D’autres musées comme le Mucem à Marseille avait en 2013 présenté plusieurs installations vidéo et photographiques (Fix me de Red Andoni). La biennale de Venise en 2013 avait permis de découvrir l’œuvre de Bashir Makhoul : « Otherwise Occupied ».

Toutes les formes d’art permettent aux pays d’exister malgré les guerres et les souffrances. C’est un témoignage du passé et du présent et l’art est essentiel pour la Palestine et l’histoire de cette région.

Certes l’actualité ne joue pas en faveur du développement touristique du pays et le développement de l'économie du territoire palestinien est soumis aux différents blocus opérés par Israel et l'Egypte. Mais rappelons-nous que le tourisme et le rayonnement de la culture de cette région est une bouffée d'oxygène pour le peuple palestinien.


Relisez le première épisode de cette série d'articles sur la Palestine.

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