Les objets connectés au secours des grands parcs africains.
Comme on le sait les parcs africains sont victimes de la dégradation des habitats, du braconnage, des trafics et des espèces envahissantes. Les objets connectés peuvent répondre à ces dangers.
Des besoins variés, des réponses adaptées
Le suivi écologique est laborieux et produit des résultats insuffisants. Des drones automatisés, des caméras-pièges, des capteurs acoustiques connectés sont en mesure de démultiplier à moindre coût les efforts de suivi, et libèrent les gardes pour d’autres activités. Une plate-forme communautaire de type cloud permettra une collaboration efficace entre le personnel des parcs, les ONG et les communautés.
Non ce n’est pas de la science-fiction !
Les lions, équipés de colliers, informent les éleveurs par sms lorsqu’ils approchent trop près de leurs troupeaux, leur donnant le temps de rentrer le bétail. Des arbres d’Amazonie portant une puce dans le tronc, appellent le service de la protection forestière quand ils sont coupés et donc entrent en mouvement. Des rhinocéros portent un collier qui témoigne non seulement de leur localisation, mais aussi de leur rythme cardiaque, ce qui permet de détecter, à distance et en temps réel, tout changement en cas de braconnage.
Ce sont là quelques exemples de ce que la technologie fait déjà pour optimiser la protection des espèces. Mais il reste à organiser tout cela, à déployer à grande échelle des solutions simples et économiques, comme la plupart des applications de nos smartphones aujourd’hui.
Pour en savoir plus : http://www.jeuneafrique.com